Nicolas Hulot : "On va créer un lien entre ceux qui innovent et les citoyens"
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2022 Il y a différentes façons d'aborder une candidature présidentielle et la fonction présidentielle.
Citons-en quelques unes: je milite depuis mon plus jeune âge, tâtonne sur le choix d'un parti et finalement prends une carte et gravis marche par marche l'escalier qui mène au pouvoir, ça peut prendre des années. Ou, je mène tambour battant un marathon politique en utilisant tous les moyens, notamment la communication, pour finalement arracher d'une courte tête un score à l'élection présidentielle.
Le fin du fin, ne serait-il pas d'être mandaté comme candidat par la majorité, de la base au sommet, parce qu'humain, parce que réputé compétent, parce que fédérateur, constructif, ouvert, homme ou femme de la situation qui en impose mais ne s'impose pas?
Il y a donc une nette différence entre la prétention d'être Le Président et le fait d'être appelé à la fonction sous l'effet d'une demande collective massive. Dans le premier cas on sait comment cela commence on ne sait comment ça finit, car à trop s'accrocher au pouvoir il y a des risques. Ne vaut-il mieux pas un candidat plus timoré, a-t-on vraiment besoin d'un surdoué hyper-actif, un sage avec une auréole, ne faut-il pas plutôt faire appel a quelqu'un qui a du vécu, a eu des succès et des échecs, qui sait écouter en vue d'agir?
Pour conclure: "On ne naît pas Président, on le devient."
Patrick GEFFRAULT
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2022 Il y a différentes façons d'aborder une candidature présidentielle et la fonction présidentielle.
Citons-en quelques unes: je milite depuis mon plus jeune âge, tâtonne sur le choix d'un parti et finalement prends une carte et gravis marche par marche l'escalier qui mène au pouvoir, ça peut prendre des années. Ou, je mène tambour battant un marathon politique en utilisant tous les moyens, notamment la communication, pour finalement arracher d'une courte tête un score à l'élection présidentielle.
Le fin du fin, ne serait-il pas d'être mandaté comme candidat par la majorité, de la base au sommet, parce qu'humain, parce que réputé compétent, parce que fédérateur, constructif, ouvert, homme ou femme de la situation qui en impose mais ne s'impose pas?
Il y a donc une nette différence entre la prétention d'être Le Président et le fait d'être appelé à la fonction sous l'effet d'une demande collective massive. Dans le premier cas on sait comment cela commence on ne sait comment ça finit, car à trop s'accrocher au pouvoir il y a des risques. Ne vaut-il mieux pas un candidat plus timoré, a-t-on vraiment besoin d'un surdoué hyper-actif, un sage avec une auréole, ne faut-il pas plutôt faire appel a quelqu'un qui a du vécu, a eu des succès et des échecs, qui sait écouter en vue d'agir?
Pour conclure: "On ne naît pas Président, on le devient."
Patrick GEFFRAULT
